- top-
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top(o)-, -topeéléments, du gr. topos, "lieu".I.⇒TOP-, élém. de compos.Élém. tiré de l'angl. top « haut, sommet »:top man, subst. masc. Homme important, décideur d'un groupe industriel, bancaire, etc. C'est lui qui choisit les « top men » du groupe. « Sans tests, dit-il avec fierté, uniquement par entretien (...) » (L'Express, 31 oct. 1977, p. 118, col. 1).top manager, subst. masc. Même sens. « Que va-t-il arriver aux entreprises françaises et à leurs top managers, avec une France qui devient socialiste? » Ce sont les Américains qui se posent la question (L'Express, 11 sept. 1981, p. 102, col. 1).top-modèle, subst. masc. Modèle de pointe, modèle le plus élaboré d'une production, d'une collection;mannequin-vedette. Rien encore n'a filtré d'un F3 qui intrigue et qui sera le top-modèle de Nikon au salon de Francfort, seul concurrent à pouvoir défier Leitz au combat du Tigre et de la Souris (Le Nouvel Observateur, 2 août 1980, p. 38, col. 1).top niveau, subst. masc., et p. ell., top, subst. masc. Le plus haut niveau. C'était un meeting avec tous les VIP, vraiment le top, quoi (Le Point, 3 oct. 1977, p. 103, col. 2). Qui prenons-nous aux échelons supérieurs? dit Jean-Louis Edde. À la fois des ingénieurs et des universitaires. (...) Dans l'université, nous prenons le « top niveau ». Mais, d'une façon générale, nous engagerons difficilement des hommes qui ignorent les automatismes (Le Nouvel Observateur, 25 mai 1981, p. 80, col. 1).top secret, loc. adj. inv. Absolument confidentiel. Plan top secret à Washington pour contrecarrer l'espionnage téléphonique — super-sophistiqué des Soviétiques (L'Express, 18 juill. 1977, p. 40, col. 2).top-weight, subst. masc., hipp. Poids maximum porté par un cheval dans une course. (Dict. XXe s.).II.⇒TOP(O)-, (TOP-, TOPO-)élém. formantÉlém. tiré du gr.
-, de
« lieu, espace », entrant dans la constr. de termes sav. dans lesquels il indique le lieu ou la position dans l'espace.
A. — [Les mots constr. sont des subst.]1. [Le 2e élém. est un élém. formant issu du gr.] V. topométrie, toponymie, topophobie (s.v. -phobe) et aussi:topectomie, topotomie, subst. fém., chir. ,,Exérèse d'aires corticales cérébrales précises, déterminées et limitées`` (Méd. Biol. t. 3 1972).2. [Le 2e élém. est un subst.]:topoagnosie, subst. fém., méd. ,,Perte de la capacité de reconnaissance des lieux`` (MOOR 1966). Rem. Méd. Biol. t. 3 1972 note: ,,On dit aussi topagnosie``.topognosie, subst. fém., méd. ,,Localisation perçue à la surface des téguments`` (GARNIER-DEL. 1972).toponomastique, subst. fém. Synon. vieilli de toponymie. (Ds MAR. Lex. 1951). Toponomastique, adj., dér. Qui concerne la toponomastique. Matériel toponomastique (MARROU, Connaiss. hist., 1954, p. 65).toposéquence, subst. fém., géol. ,,Succession des sols résultant du relief`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983).B. — [Les mots constr. sont des adj.]:topochimique. adj. 1. Physiol. Sens topochimique. Sens olfactif particulier que certains entomologistes prêtent aux insectes et notamment aux fourmis, et qui serait localisé dans les antennes. (Dict. XIXe et XXe s.). 2. Chim. [En parlant d'une réaction] Qui modifie la composition ou la structure ou les deux à la fois (d'apr. DUVAL 1959).Prononc.:[], [topo], en syll. inaccentuée [
-]. Bbg. PEYTARD 1975.
Encyclopédie Universelle. 2012.